Crise sanitaire: le Vlaams Belang n’approuve pas la nouvelle stratégie de tests
La Cheffe de Groupe du Vlaams Belang à la Chambre, Barbara Pas, critique la nouvelle stratégie de tests initiée par les autorités belges. Le gouvernement, par la bouche du virologue Steven Van Gucht (Sciensano), laissait entendre via VTM que plus aucun test ne sera encore prodigué à des personnes qui ne présentent pas de symptômes. Pour Barbara Pas, cette approche nous replonge dans les affres de la première vague de la crise sanitaire. Il est pourtant évident que mesurer est la clé de la connaissance. Pour le Vlaams Belang la solution se trouve dans la généralisation des tests rapides.
La nouvelle «stratégie» ne définit pas de nouveaux objectifs dans la lutte contre le coronavirus. Celle-ci ne fait pas montre d’une véritable vision globale du problème, bien au contraire. Les centres de tests sont surchargés et aucune capacité supplémentaire n’est susceptible d’être créée pour l’instant. Cependant, les personnes entrées en contact avec une personne infectée doivent être mises en quarantaine pendant dix jours. Le Vlaams Belang est déconcerté par la nouvelle politique, surtout en ayant à l’esprit que l’ancien ministre compétent, Philippe De Backer (Open Vld), avait annoncé en août que la capacité de test devait être portée à 90.000 tests par jour.
Le Vlaams Belang prône l’utilisation massive des tests rapides dans la lutte contre le virus, ce qui permet par ailleurs de soulager les centres de tests.
Comment est-il possible qu’après 8 mois de crise et donc de connaissance du virus, on soit obligé d’augmenter les tests parce que la situation prend le chemin inverse de ce qui est souhaité? En février, mars et avril, on nous a dit que les masques étaient inutiles. Ce discours était tenu tout simplement parce que des millions de masques avaient été détruits par l’ancienne ministre de la santé publique Maggie De Block (Open Vld). Aujourd’hui, nos concitoyens reçoivent une application “Coronalert’, mais ils ne peuvent plus se faire tester, même quand leurs écrans deviennent écarlates. Et tout ceci a lieu dans un contexte de restriction constante de nos conditions de vie.
Cette décision est encore plus amère lorsque l’on sait que la Belgique a délibérément accusé un retard en ce qui concerne l’introduction des tests rapides. C’est ce que souligne le député Dominiek Sneppe du Vlaams Belang. Les tests corona, les normaux et les rapides, peuvent et doivent être une partie importante de notre stratégie contre le virus corona. C’est pourquoi la décision d’organiser des tests moins réguliers doit être revue, ce qui peut être fait précisément en allégeant la charge des centres de tests avec l’introduction massive de tests rapides. Tous nos pays voisins montrent l’exemple. La Slovaquie testera même toute sa population dès l’âge de 10 ans avec 13 millions de tests antigéniques rapides. Quand la Belgique suivra-t-elle?