Le Vlaams Belang plaide pour une approche régionale volontariste du problème des gangs liés aux stupéfiants
Constatant l’absence d’une politique locale, le Vlaams Belang souhaite que la Région réagisse avec détermination aux faits persistants de violences liés au trafic de drogue dans la capitale. Deux gangs de criminels rivaux se disputent le trafic de drogue depuis un certain temps aux alentours de la place Orban à Forest. La semaine dernière, un protagoniste de cette guerre des gangs a perdu la vie. Il a été froidement abattu depuis un véhicule, à l’arme automatique. Frappé par un e balle en pleine tête, le jeune homme est mort sur le coup.
« Si la Région ne peut pas agir de manière décisive lorsque des gangs de trafiquants déambulent dans les rues de Bruxelles en tirant avec des kalachnikovs, alors quand le fera-t-elle? », lance le président bruxellois du Vlaams Belang, le sénateur Bob De Brabandere. Des témoignages concordants publiés dans la presse montrent qu’une guerre entre un gang de Saint-Gilles et un gang criminel composé d’individus d’origine arabe dont la base est à Anderlecht dure depuis longtemps. « Ils se battent pour la domination du commerce du cannabis sur la place Orban depuis des mois. D’abord avec les poings nus ou des gourdins, maintenant avec des armes automatiques. Les jeunes traînent en groupes importants et une odeur persistante de marijuana enveloppe le quartier. »
Depuis la fusillade meurtrière, qui a également blessé deux autres personnes, la situation est redevenue calme sur la place. Les habitants espèrent que cela restera ainsi et souhaitent que la police soit en mesure de réagir rapidement si nécessaire. Bizarrement, le bourgmestre de Forest, Stéphane Roberti (Ecolo) pense qu’il est temps maintenant pour une discussion sur la légalisation de la marijuana. Le Vlaams Belang qualifie cette approche de « folie furieuse ».
A cette ‘idée’ singulière, Bob De Brabandere (Vlaams Belang) rétorque: « Frappez les au tiroir-caisse! »
« Ce bourgmestre est un défenseur des toxicomanes et des clans criminels », déclare Bob De Brabandere. « C’est simple à comprendre, il s’agit de son public électoral qu’il veut prendre dans le sens du poil. Dans un contexte où la situation du Parquet et des juges de la jeunesse francophones de Bruxelles s’est aggravée, un bourgmestre doté d’un minimum de sens des responsabilités devrait donc plutôt s’attaquer réellement à la situation et dénoncer l’impunité généralisée. Les gangs doivent être attaqués là où ça leur fera le plus mal, c’est-à-dire à leur argent. Le Parquet et les services d’inspection économique et sociale doivent travailler ensemble pour démanteler les flux financiers liés à ces activités criminelles ».
Le député bruxellois Dominiek Lootens-Stael (Vlaams Belang) considère que le ministre-président de la Région bruxelloise, Rudi Vervoort (PS), doit intervenir en l’absence d’une politique sérieuse du bourgmestre Roberti. « Vervoort doit enfin exercer les pouvoirs qui lui ont été conférés », dit Lootens-Stael. « Il ne suffit pas d’avoir un plan de sécurité pour Bruxelles, il faut aussi souligner les responsabilités des bourgmestres et des zones de police et les faire coopérer. Dans la réalité, Il n’y a pas d’approche régionale. Rudi Vervoort a les moyens légaux, mais ne les utilise pas. A la place on l’entend plutôt pleurnicher au sujet de la présence flamande majoritaire dans les structures fédérales, en oubliant au passage la réalité démographique. Il faut oser. «