398 terroristes en radicalisés libérés
Des chiffres que le Chef de Groupe du Vlaams Belang au Sénat, Guy D’Haeseleer a demandé au ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld) il ressort qu’en date du 10 novembre 2020, 104 radicalisés, extrémistes et terroristes, enregistrés comme tels sur la liste de la Direction générale des établissements pénitentiaires, sont incarcérés dans les prisons belges. Il est à souligner que 398 personnes qui ont figuré sur cette liste en tant que détenus, se promènent aujourd’hui librement.
«Il est étonnant que près de quatre fois plus de terroristes et assimilées se promènent librement. Ces radicalisés sont des fous qui ne peuvent pas être guéris en deux coups de cuiller à pot. Le risque de récidive est bien réel. Il ne s’agit pas exactement de gens qui sont impressionnés quand un policier local est à leur porte. Comme si tout cela n’était pas assez inquiétant, la Sûreté de l’Etat n’a pas pu donner de chiffres sur le suivi de ces ex-détenus» déclare Guy D’Haeseleer.
«Nous avons demandé les chiffres par catégorie de terroristes et d’extrémistes», poursuit D’Haeseleer. «L’analyse des chiffres est effrayante, en effet on constate que 122 terroristes circulent ici sans la moindre entrave. Et cela vaut également pour 180 soi-disant «combattants terroristes étrangers». Il s’agit des personnes qui résident ou ont séjourné dans notre pays et qui ont apporté leur soutien à des organisations terroristes.
Il y a aussi 21 combattants terroristes «locaux». Il s’agit de personnes qui ont un lien avec la Belgique et qui ont manifesté l’intention de recourir à la violence ou qui ont apporté un soutien à quelqu’un qui a manifesté cette intention. A cela il faut ajouter 3 extrémistes potentiellement dangereux, 23 prédicateurs haineux, 47 radicalisés et 2 condamnés pour terrorisme, et vous obtenez le nombre hallucinant de 398 personnes.
Avec les bains de sang à Bruxelles, Zaventem, Paris, Nice et Vienne encore si frais dans nos esprits, ceci dépasse l’imaginable. Faut-il rappeler qu’assurer la sécurité de nos citoyens doit être la première priorité du gouvernement. Le Vlaams Belang plaide depuis des années en faveur d’une «peine d’emprisonnement spéciale à vie» sans possibilité de libération pour les auteurs de crimes terroristes ainsi que pour les récidivistes dangereux. Seul le Vlaams Belang est en mesure de développer une politique de bon sens, en cette matière comme dans toutes les autres.