MolenGeek: la fin d’une arnaque?
La bulle MolenGeek, cette ASBL bruxelloise spécialisée dans les formations dans le secteur numérique, est-elle en train d’exploser sous nos yeux ?
À en croire la panique du côté de ses responsables et le rétropédalage en urgence de la part de la Région bruxelloise, qui a financé ce projet à coups de millions, la réponse est toute trouvée : oui ! Pourtant, pendant longtemps, MolenGeek a fait illusion. On ne comptait plus les passages télé complaisants et les articles de presse élogieux sur son co-fondateur, Ibrahim Ouassari. L’idylle semble désormais définitivement terminée !
Depuis plusieurs jours en effet, c’est silence radio sur les réseaux sociaux, où il avait pourtant l’habitude de vanter les mérites de son école !
Selon L’Echo, les reproches à l’égard de l’association molenbeekoise sont lourds : « encadrement insuffisant, incompétence des formateurs, environnement de travail peu propice à l’apprentissage… ». Ajouter à cela des taux d’insertion professionnel en-dessous de ce qu’on serait en droit d’attendre pour le secteur dans lequel MolenGeek intervenait, et la boucle est bouclée ! Évidemment, tout semblait trop beau : après les attentats de Bruxelles et la commune de Molenbeek, plaque tournante pour l’islamisme, il fallait trouver la parade pour sauver les apparences ! C’est à coups de millions que Bruxelles Formation a financé cette « école » sortie de terre, largement instrumentalisée par la gauche. En tête d’affiche, des jeunes femmes voilées, un discours hyper orienté qui convenait parfaitement aux socialistes, et surtout à Rajae Maouane, ex-présidente d’Ecolo, qui n’hésitait pas à se montrer en photo avec le co-fondateur de l’association. Le projet se présentait même comme un modèle à exporter, à l’instar de la visite du ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique du Cameroun, en février dernier.
Un modèle à exporter… vraiment ? Et à quel prix ?
C’est effectivement une « réussite » qui coûte cher aux contribuables ! Depuis 2020, Bruxelles Formation a financé différentes formations pour un montant de 1.543.879 euros auprès de MolenGeek. L’utilisation des chèques formations par Actiris, un autre organisme bruxellois, est également pointée du doigt : on parle d’un demi-million d’euros, largement utilisé par l’association, qui savait y faire dans le domaine des subventions publiques ! En réalité, les rumeurs circulaient depuis longtemps. Il est désormais devenu impossible de se voiler la face et de faire semblant de ne rien voir. Ce modèle de réussite massivement financé par les impôts ne peut fonctionner sans contrôle strict et sans un encadrement rigoureux. Encore une fois, la région bruxelloise s’est laissée aveugler par une idéologie malfaisante qui empêche de voir la réalité alors qu’elle nous fait face. Pour le Vlaams Belang Brussel, il est pourtant clair : il est plus que temps d’enlever les œillères afin de voir que notre argent sert à financer des outils de propagande plutôt que des instruments pour véritablement relever la ville !
Le taux d’inactivité record et l’endettement abyssal interdisent de financer des bulles inutiles et coûteuses !