L’Union européenne devient une soft-dictature

06 Oct 2020 | Nouvelles

Cette semaine, le Parlement européen débat et vote sur un sujet brûlant: «Le mécanisme de l’Union européenne pour la démocratie, l’Etat de droit, et les droits fondamentaux» qui doit permettre aux trois principales institutions européennes, la Commission, le Conseil de l’Europe et le Parlement européen de prendre des mesures coercitives à l’encontre des pays membres qui ne partagent pas la vision de l’élite européenne.

Le député européen du Vlaams Belang Filip De Man a un avis tranché sur la question: «Depuis 2018, l’Union européenne cherche un moyen pour mettre au pas les pays membres qui refusent d’être les esclaves d’une pensée politiquement ultra correcte qui frise la folie». Filip De man ajoute: «Sous le déguisement de la protection de l’Etat de droit pluraliste et libéral, les Etats membres sont priés d’ouvrir le plus largement possible leurs frontières à l’immigration de masse ou à la dérive psychiatrique de la théorie du genre, par exemple. Jusqu’à présent, les institutions de l’Union ne disposaient pas des moyens nécessaires pour faire rentrer dans le rang des pays comme la Pologne ou la Hongrie, pays où les élus du peuple ne partagent pas les visions démentes des élites européennes».

 

Il s’agit clairement d’un acte de vengeance de la part de la Commission

Filip De Man

Parlementaire au Parlement européen , Vlaams Belang

La nomenklatura de l’UE est prête à aller jusqu’à modifier le traité fondateur de l’union européenne pour y arriver, alors que pratiquement chaque résolution produite par le Parlement européen rappelle l’intangibilité dudit traité.

Filip De Man considère qu’Il s’agit clairement d’un acte de vengeance de la part de la commission: «Tout d’un coup, le principe du vote à l’unanimité est remplacé par une majorité simple afin de priver les États membres de leur droit de vote au Conseil européen et, si possible, imposer des sanctions financières. Selon les députés européens Kris Peeters (CD&V) et Assita Kankos (N-VA), la valeur constitutionnelle d’un Etat membre, dont les gouvernements jouissent pourtant d’une grande légitimité démocratique, se mesurerait à leur servilité par rapport aux ukases de la Commission. Nous vivons donc à l’évidence dans une soft-dictature qui est à des années lumières de l’Europe des Nations souveraines que le groupe politique auquel le Vlaams Belang appartient (Identité et Démocratie)* défend et promeut.

 

* Depuis les élections du 26 mai 2019, le Vlaams Belang dispose de trois élus au sein du parlement européen. Aux côtés de l’ancien président du Vlaams Belang Gerolf Annemans, nous trouvons le Brugeois Tom Vandendriessche et le très expérimenté Filip De Man.

Le groupe «Identité et Démocratie» (ID) est composé du Vlaams Belang du Rassemblement National, de la Lega (Italie), des allemands de l’AfD, du PVV (Pays-Bas), du FPÖ (Autriche) ainsi que de représentants Tchèques, Danois, Estoniens et Finlandais. Après le Brexit ce groupe comptera 76 sièges et sera la quatrième force politique au sein du Parlement européen, après respectivement le groupe chrétien-démocrate, le groupe socialiste et le groupe libéral.