Le nombre de «nouveaux Belges» atteint son plus haut niveau en vingt ans
Avec pas moins de 47.561 nationalités acquises en 2022, le nombre de ressortissants étrangers acquérant la nationalité belge a atteint un nouveau record. D’emblée allons au cœur du sujet: pour acquérir la nationalité belge, les exigences en matière d’autonomie économique sont encore trop laxistes et les conditions d’intégration civique trop évasives. Une carte d’identité doit être plus qu’une carte d’avantages de la S.A. Belgium qui peut être obtenue sur simple demande et qui ne sera exhibée que lorsqu’elle rapporte des avantages sonnants et trébuchants.
Ces 47.561 ressortissants étrangers qui ont reçu la nationalité belge l’année dernière représentent plus de 20% de plus qu’en 2021, lorsque le nombre de «nouveaux Belges» était estimé à environ 39.000 personnes. Environ les trois quarts des cas concernent des ressortissants de pays tiers. L’année dernière, les Marocains en ont fourni la plus grande part (4.756) de tous les néo-Belges. Le nombre de Syriens ayant acquis la nationalité belge est également frappant, à savoir 3.521 personnes. Ce pays est sur le point de supplanter le Maroc en tant que principal pays d’origine des «nouveaux Belges». C’est clairement le résultat de l’immigration massive de ces dernières années. La machine à fabrique des Belges tourne à plein régime.
Le Vlaams Belang considère que la citoyenneté ne peut être accordée que si l’on réside ici légalement et sans interruption depuis au moins dix ans, qu’on n’a commis aucune infraction pénale, qu’on a fait une déclaration de loyauté au pays dont on sollicite la nationalité, qu’on apporte une contribution économique active à notre société et qu’on réussit un test de citoyenneté qui doit comprendre, entre autres, la connaissance de la langue de la communauté où l’on est établit (le néerlandais en Flandre, le Français en Wallonie et l’une de ces deux langues à Bruxelles). La citoyenneté est quelque chose qui se mérite.