La jeunesse est en première ligne

09 Mai 2022 | Nouvelles

Aujourd’hui, notre identité européenne et nos identités respectives en Europe sont en danger, et même en danger de mort. Le combat que nous menons, chacun dans nos pays, dans nos villes et nos campagnes, au nord et au sud, à l’est à l’ouest de notre vieux continent, est un combat difficile et inégal. Les forces qui veulent détruire nos identités afin de nous asservir et de nous réduire à l’état de machine à consommer sont titanesques et disposent de moyens illimités.

Nous, toutes générations confondues, nous n’avons que notre idéal et notre détermination à leur opposer. Dans tous les combats, il y a toujours des combattants «de l’arrière», mais il y a aussi, toujours, les combattants de première ligne. Ces combattants de première ligne ce sont les jeunes au cœur pur et à la pensée droite, prêts à tous les sacrifices pour sauver l’essentiel, c’est-à-dire ce que nous sommes, notre identité. 

Il existe aujourd’hui une jeunesse qui est prête à avancer à contrecourant sans se soucier des anathèmes et des insultes. Une jeunesse fière qui se dresse, une génération qui refuse de se résigner, une jeunesse qui incarne l’espoir d’un futur possible pour les Européens héritiers d’une histoire millénaire. Le danger majeur qui menace notre continent et notre civilisation, c’est la submersion migratoire. C’est le grand remplacement, c’est le grand déclassement de nos cultures, de nos langues, de notre histoire, de nos économies et de notre modèle social.

On peut ergoter sur mille et un sujets de société, pinailler à n’en plus finir sur des questions éthiques, morales, métaphysiques, spirituelles, soit. Mais l’essentiel reste la pérennité de notre civilisation et l’intégrité de ceux qui la composent. Le combat vital est donc celui de la défense de notre identité. Qui connaît la beauté de nos cathédrales, l’éblouissement que suscitent nos arts, le génie de nos ingénieurs, de nos scientifiques, de nos écrivains, ne peut que frémir à la vue du déferlement de barbarie qui envahit nos rues.

J’implore nos jeunes à s’engager, à lutter sans fléchir, fiers et debout pour qu’ils ne soient pas les témoins médusés de l’effondrement de la plus grande civilisation que la terre n’ait jamais portée. Nous, les aînés, nous devons les aider de toutes nos forces, sans compter et avec la conviction chevillée au corps que la libération est possible. Elle est possible parce que l’histoire nous montre que la résistance à l’oppression, qu’elle soit militaire ou politique, peut triompher. Là où il y a une volonté, il y a un espoir et là où il y a un espoir, existe l’hypothèse de la victoire.

 

Quelques idées à défendre pour éviter le pire

 

Il faut décourager les candidats à l’immigration. D’abord en interpellant les pays d’origine. Il est fou de se dire que nous aidons financièrement des pays africains qui ne font rien pour retenir leurs ressortissants qui veulent venir en Europe pratiquer le tourisme social à nos frais. Au fond, on paye deux fois! Les pays qui ne réagissent pas doivent être rayés des listes des bénéficiaires de nos largesses.

Il faut appliquer toutes les lois coercitives déjà existantes et éventuellement les compléter avec un nouvel arsenal juridique pour que la présence illégale sur notre territoire soit reconsidérée comme un véritable délit. Il faut faire en sorte que la perpétuation de ce délit ne livre en aucun cas de permis de séjour, d’aide médicale, de scolarité, de logement, etc, comme c’est le cas aujourd’hui en Belgique et dans bien d’autres pays européens. Par ailleurs, ceux qui aident les illégaux doivent être poursuivis pénalement. Et, le cas échéant, sévèrement condamnés.

Il faut évidemment rétablir les frontières et les surveiller, celles des contours de l’Europe, de même que les frontières intérieures.

Il faut redéfinir la Convention de Genève afin d’y introduire la notion du droit d’asile dans la région du monde d’origine et non pas à des dizaines de milliers de kilomètres comme aujourd’hui, et par le plus grand des hasards toujours dans des pays aux économies prospères et où la sécurité sociale est une passoire, comme c’est le cas chez nous.

Il faut lutter contre la naïveté de certains milieux de gauche, mais aussi de la droite classique, qui continuent à ne pas voir l’évidence et qui empêchent pratiquement toute action quelque peu résolue en la matière en hurlant au crime d’amalgame, aux droits de l’homme et à la morale. Soyons clairs: ce chantage intellectuel qui consiste à opposer un pseudo-bien à un pseudo-mal sur base de conceptions idéologiques est abject. Cet artifice misérable veut tout simplement empêcher les responsables politiques de prendre leurs responsabilités. C’est-à-dire, d’abord et avant tout, se soucier du bien-être de leurs concitoyens qui leurs ont donné mandat pour ce faire et veiller à la bonne gestion des finances publiques alimentées par les impôts de ces mêmes concitoyens.

Nos pays sont souvent dotés des moyens juridiques nécessaires pour mener une action efficace, mais on voit bien que le pouvoir politique et certains milieux de la magistrature rechignent à les utiliser avec comme argument qu’ils souhaitent d’abord et avant tout «préserver la paix sociale». Je pense que nos compatriotes préfèrent qu’on applique la loi, toute la loi et rien que la loi. Les idées ne manquent pas, la méthode pour les appliquer nous la connaissons, le financement est budgétisé. Que manque-t-il alors pour passer à l’action? Il manque une majorité politique, un mandat clair des électeurs pour agir en toute légitimité. La balle est donc dans le camp des électeurs. Chacun d’entre nous est à la croisée des chemins et chaque suffrage est essentiel.

 

Voyez cette jeunesse qui fait front, qui prend ses responsabilités historiques partout en Europe. Voyez-la, écoutez-la, encouragez-là, soutenez-la, elle est notre avenir et notre seul espoir.

 

Patrick Sessler

Ancien député bruxellois